L’ensemble des élèves de l’école de santé des armées étaient réunis pour le traditionnel amphi de rentrée, en présence des doyens des facultés de Lyon 1.
Le MCS Fusaï, directeur de la formation, les a accueillis et remerciés pour leur présence et le partenariat qui lie nos établissements, avant une présentation de la nouvelle promotion incorporée cet été.
1800 candidats ont passé le concours d’entrée et 115 ont été admis. La plupart proviennent de la région Auvergne Rhône-Alpes, d’Ile-de-France et de la région Sud. 78 % des nouveaux élèves avaient obtenu la mention très bien au baccalauréat. La nouvelle promotion est féminisée à 59%.
La promotion 2017, qui a passé la PACES en juin, a obtenu d’excellents résultats : 64 % de réussite à Lyon Est et 66 % à Lyon Sud.
Le professeur Burillon, doyenne de Lyon Sud, a souligné l’excellence des élèves de l’ESA. « Vos valeurs : l’efficacité, le dépassement de soi et l’esprit d’équipe, sont des qualités indispensables pour devenir d’excellents médecins. En plus de l’enseignement universitaire, vous avez des obligations militaires lourdes qui augmentent le travail. Cette c voie que vous avez choisie est plus difficile que la voie civile. Vous êtes, pour nos étudiants en médecine, un modèle » a-t-elle ajoutée. En effet, en plus du cursus académique de la faculté de Lyon 1, les santards suivent une formation complémentaire médico-militaire de 1800 heures réparties sur les 6 ans d’études sous forme de conférences, stages, exercices de terrain pour les préparer à leur futur métier.
Le professeur Rode, doyen de Lyon Est, a souligné l’importance des liens qui unissent les établissements et l’importance du double cursus de formation dispensée à l’ESA. « C’est une préfiguration de ce que l’on souhaite mettre en place pour les étudiants civils » a-t-il ajouté.
L’ESA est l’unique école de formation initiale des médecins et pharmaciens des armées. Elle compte 684 élèves, dont 51,5% de filles. Sa mission : permettre aux jeunes praticiens d’être immédiatement opérationnels, dès la fin de leurs études (après l’internat), pour exercer en équipe médicale, au plus près des combats, partout où sont engagées les armées françaises. Elle forme depuis le 1er septembre, avec l’école du personnel paramédical des armées (EPPA), les écoles militaires de santé des Lyon-Bron (EMSLB).