50 ans de la féminisation de l’ESA


 

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A l’occasion du 08 mars, journée internationale du droit des femmes, les EMSLB ont organisé une manifestation publique pour célébrer les 50 ans de la féminisation de l’ESA.

 

 

Pour marquer cet anniversaire, les élèves de l’association Santards, Navalais et tradition et du club photo ont organisé une exposition. Elle retrace l’évolution de la féminisation de 1953 à nos jours et se compose de photographies d’époque, de portraits de femmes médecins, d’uniformes et d’extraits de journaux ainsi que de portraits d’élèves d’aujourd’hui Elle a été inaugurée par la sous-préfète et le général, en présence du gouverneur militaire de Bron et de nombreux élèves.

Ensuite, des tables rondes ont rassemblé des femmes médecins générales venues témoigner de leur carrière et des enjeux de la féminisation aujourd’hui. « A l'époque on ne prenait qu’une femme sur 65 au concours, nous n’avions pas de modèle, nous voulions avant tout soigner et servir la France » explique la MGI Creach-Thiolet, inspectrice du SSA. « La féminisation a été vécue pour certains comme une perte de repères car elle a été très rapide de 10 à 50%. En tant que pionnière, je me suis mis la pression car je n'avais pas le droit de fermer une porte qui s'était ouverte pour moi et ça m'a permis d'aller toujours plus loin, toujours plus haut » complète la MGI Paul, directrice de la médecine des forces et première femme chef de corps.

49% des praticiens dans le service de santé sont des femmes, ce qui est moins que dans le civil (56%) mais est supérieur à la féminisation globale des les armées (17%). « Elles représentent 34% des praticiens entrés en service à une époque où le recrutement féminin faisait l’objet d’un quota, la féminisation de cette tranche d’âge ayant augmenté avec la durée de service » a expliqué la PC Fontan, chef du bureau praticiens et élèves.

Une deuxième table ronde a fait témoigner des femmes médecins à des postes spécifiques : première femme embarquée à bord d’un sous-marin, médecin à la légion étrangère ou aux TAAF. Toutes s’accordent à dire que leur statut de femme n'a jamais été un frein, bien qu’on leur a toujours porté un regard différent, plutôt curieux. « Il faut être surtout un bon médecin. Le SSA peut être fier de ses femmes pour leurs qualités humaines et professionnelles » a conclu la MC Rondel, médecin chef de la 170e antenne médicale de Castelnaudary.

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